Voilà pourquoi et comment j’en déduis que Vladimir, président de « toutes les Russies » n’aime pas la neige. Il aurait pu naître au Guatemala ou au Sénégal, pays rarement ou peu enneigés. Non ! il a fallu qu’il naisse à Saint-Pétersbourg. Il y a quand-même des gens qui n’ont pas de chance. En outre, deuxième malchance, le destin l’a conduit à devenir Président de la Russie. Parfois, on ne sait pourquoi le destin s’acharne sur vous. Certains affirment que, telle Jeanne d’Arc, le petit Valodia aurait entendu des voix lui indiquant la route à suivre pour délivrer la Russie de ces maudits anglais ( je sens que ’égare un peu mais le lecteur rétablira de lui-même).
S’il est vrai que Valodia n’aime pas la neige, il est aussi vrai que la neige semble ne pas aimer Valodia car, cela vient de se produire par deux fois consécutivement – c’est quand même un signe fort du destin : à peine les travaux de déneigement terminés pour offrir des avenues impeccables au Président, qu’est survenu un « metiel » (violente tempête de neige). En quelques dizaines de minutes toutes les chaussées ont de nouveau été recouvertes de neige, réduisant à néant les titanesques travaux de déneigement entrepris. Tu vois Valodia, faut pas trop forcer le destin…!
Saint-Pétersbourg le 18-02-2004