Avant l'examen de fin d'années, j'ai récemment effectué auprès des lycéens un contrôle de connaissances. Alors que je n’avais jusqu’alors jamais évoqué ce célèbre personnage de notre Histoire, j’ai constaté que la plupart connaissait l'ange de l’assassinat ".

Il faut dire qu’à 300 mètres du lycée, une grande artère porte le nom de Marat. C’est donc grâce à notre « paysanne » née en 1769 au hameau des Ligneries, à Ecorches, en Pays d’Auge, qu’une rue de Saint-Pétersbourg porte le nom de « l’Ami du peuple » comme on se plait encore à le qualifier ici. Par contre, les rues Maurice Thorez (1) et Jacques Duclos (2) tendent à se rarefier. Le projet de nommer une rue Georges Marchais (3) s’est perdu sous les décombres de l’Histoire.
Saint-Pétersbourg, le 21/02/2003
(1)Secrétaire général du Parti communiste français
de 1930 à 1964, et fervent soutien du PC URSS, y compris pendant
les années staliniennes. Il s’était auto-proclamé
le « plus grand Stalinien français » A Saint-Pétersbourg
existe un " Quai Thorez "….
(2) Membre du politbureau du P.C.F, fidèle parmi les fidèles
de Staline, connu pour avoir toujours soutenu les « normalisations
répressives » de l’URSS envers les pays satellites :
Berlin en 1953, Budapest en 1956 etc..
(3) Dernier secrétaire général du P.C.F.